Les bienfaits des techniques de méditation ne sont plus remis en question. Yoga, introspection, méditation bouddhique, pleine conscience… Mais il n’est pas toujours facile de s’y mettre, ni de s’y tenir.
Partout, elles sont plébiscitées pour leurs bienfaits avérés sur la santé, le moral, et dans la gestion du stress.
Les techniques de méditation font même leur entrée dans les écoles, les hôpitaux, le monde du sport, et commencent à être prises très au sérieux.
À la faculté de médecine de Strasbourg, une formation en méditations et neurosciences a même ouvert ses portes en 2015.
Pêle-mêle, on attribue à ces techniques de réduire l’anxiété, le stress, les difficultés relationnelles, la dépression, d’améliorer le sommeil, et même de booster la mémoire.
« Mais c’est difficile de s’y mettre ! », les raisons des blocages sont souvent : le manque de temps, les distractions autres, la fatigue et aussi du mal à trouver un espace calme et apaisant.
La méditation, venue en Europe via des inspirations bouddhistes, est encore perçue comme une activité un peu mystique.
Nous n’attendons pas les mêmes choses des techniques de méditation que les boudhistes.
Les attentes sont d’abord d'apprendre à ne plus « procrastiner », de « se connaître soi-même et de s'explorer, de se couper des sur-sollicitations du monde extérieures.
D'autres voudraient s’y mettre « simplement par curiosité et spiritualité ».
Pour certains « Méditation = Chiant »
Il n’y a pas toujours besoin de prendre de cours, de trouver un espace, de ménager beaucoup de temps dans son planning pour commencer. Ni pour découvrir rapidement les effets de la méditation.
Sans beaucoup de pratique, ça peut déjà aider à prendre une certaine distance avec les événements, au fur et à mesure.
Il ne faut rien chercher… Les personnes qui veulent essayer les techniques méditatives ont souvent l’idée qu’il faut faire quelque chose, chercher en nous. On a tout de suite l’image des sages yogis. Globalement, on pense yoga = chiant. Parce que dans une société qui incite à la distraction, à l’agitation, ça a l’air d’une activité pénible.
Quel conseil pour commencer ?
Simplement, ne pas espérer un résultat immédiat, et quasi-magique. Parce qu’il ne faut pas penser au résultat quand on essaye. Il ne faut pas se laisser distraire par la peur de ne pas arriver.
Ne rien faire, alors ? Précisément. Et c’est déjà tout un programme.
En effet, ce qui fait abandonner prématurément, c’est de traiter la méditation comme une activité productive, qui doit « muscler » le cerveau.
Le premier et seul résultat à chercher, surtout quand on commence, « c’est d’abord de lâcher prise », Même le débutant en ressentira des effets rapides.
La base, c’est d’entrer en contact avec sa respiration, en prendre conscience. Être dans l’observation seulement. En évacuant tous les jugements ou tous les commentaires. Quelques minutes seulement, chaque jour (5, 10 ou 15 min).
Même pas besoin de tapis, de silence absolu, de gong sonore ou de guide. On peut déjà essayer chez soi, en marchant, dans le train, dans la voiture, n’importe où en faite.
Il faut juste en avoir envie.
Je vous encourage tout de même à être guider au départ, j'ai découvert et testé une application sur smartphone gratuite qui tient toutes ses promesses : Mindful
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Y-a plus cas ;-)